
Le TIOR (techniques d’interventions opérationnelles rapprochées) fut créé il y a quelques années car le haut commandement de l’armée de Terre s’était rendu compte que le soldat français, aussi courageux et pugnace soit-il, pouvait manquer cruellement de techniques au corps à corps.
« Maintenant que nous sommes tous arrachés comme des huitres irlandaises, on va pouvoir commencer le stage. Allez, tous en tenue de PO, vous avez deux minutes ! Le retard se paiera en pointe de rangeos dans la bite ! »
s’exclame l’ADC Laputerie pendant que ses stagiaires s’activent.
Une fois en tenue de PO, les quelques retardataires ayant pris leurs coup de 45 dans les burnes, le CPL Bagar hurle :
« Okay, au paquet derrière moi, on va s’échauffer, et ensuite ce sera cours théorique avec le SCH Cadillac, allez ! »
« Ici, pas de pompes, c’est direct le coup de bouteille si vous vous chiez, alors aguif’ ! »
répète-t-il à plusieurs reprises à ses stagiaires afin qu’ils vivent dans la peur et s’appliquent. Technique qui porte ses fruits car, malgré les quelques ablations de molaires, tous les stagiaires en sortent des hommes nouveaux.
« Alors, y’en a un que j’ai particulièrement apprécié où, en fait, il faut faire genre qu’on est pas là pour se battre, t’as vu, puis ensuite quand l’histoire est presque réglée, on envoie le contenu du verre dans la face, j’applique ensuite un crochet avec le verre en main pour ensuite envoyer un Papercut (c’est l’opposé de l’uppercut selon le SCH Cadillac) toujours avec le verre – à savoir le chef recommande les verres en granite aux verres à pinte pour ce mouvements – pour ensuite attrapper un tabouret afin de réceptionner la securité OKLM »
nous confie le CPL Leguennec.
« Ce stage est un succès. Avant, quand ils perdaient, on avait tendance à inclure les jours de trous dans leur temps de convalescence, mais grâce à ce stage, on va pouvoir les faire débroussailler au moins deux semaines de plus, c’est génial ! »
Une réflexion sur “Un nouveau sport de combat dans l’armée Françeoise.”